La situation des Girondins de Bordeaux, relégués administrativement en National 2, pousse désormais les propriétaires de club à la plus grande vigilance au moment de vendre comme l’a confirmé Olivier Sadran, ex-patron de Toulouse.
En juillet 2018, M6 a pris la décision de vendre les Girondins de Bordeaux au fonds d’investissement américain GACP. Depuis, le club a été repris par Gérard Lopez et la situation financière et sportive s’est dégradée. Au moment de son départ, Nicolas de Tavernost, le patron de M6, n’a pas souhaité conserver une partie des parts du club au scapulaire. Une erreur selon les supporters bordelais, car cela aurait pu éviter les déboires que l’on connait désormais. Dans une situation similaire à celle de M6 au moment de vendre son club, Olivier Sadran, l’ex-patron de Toulouse, a lui fait le choix de garder 15% du TFC au moment de la vente à RedBird. Un geste que le principal intéressé ne regrette pas quand il voit la situation chaotique des Girondins.
Bordeaux l’a viré, cet attaquant prépare sa revanche https://t.co/sJVDE53cHD
— Foot01.com (@Foot01_com) November 20, 2024
« Je suis encore actionnaire à 15 % du club, une présence que j’ai tenu à garder, parce que c’est ma ville. Je m’entends très bien avec le président Damien Comolli et Newrest reste un sponsor majeur, mais je n’ai aucune participation dans la gestion du club. Je vais moins au Stadium, mais je ne rate pas un match à la télé […] Si j’ai gardé des parts, c’est pour éviter un destin à la Bordeaux, aujourd’hui en National 2 à cause d’une mauvaise gestion » a reconnu l’ancien patron de Toulouse, club rival de Bordeaux lorsque les deux clubs jouaient en Ligue 1, dans une interview accordée à La Vie Economie du Sud Ouest. Un discours très cash de la part d’Olivier Sadran, qui garde un oeil sur les activités de son repreneur à Toulouse grâce à ses 15% au capital du club. Ce que M6 n’a pas souhaité faire au moment de céder un club dont il ne voulait plus.