Au premier rang des accusés après la défaite face à Lyon : la défense. Les arrières bordelais ne fuient pas leurs responsabilités, mais admettent avoir vu la différence entre la Ligue 1 et l’Europe, même face à une équipe française.
Sur le plan de la qualification, rien n’est jamais fini pour Bordeaux. Même s’il faudra bien sûr en marquer au moins deux pour se qualifier au match retour, les joueurs bordelais sont bien conscients que le scénario idéal serait de voir leur équipe marquer très tôt pour semer le doute dans les esprits lyonnais. C’est en tout cas le souhait de Cédric Carrasso.
« On vient de vivre un match étranger, avec énormément d’occasions. C’était une rencontre passionnante, nous avons bien joué, mieux qu’à de nombreux occasions récemment, mais il nous a manqué l’efficacité. Nous savons parfaitement que nous avons encore toutes nos chances. Nous pouvons battre n’importe qui chez nous. Il suffira d’un but pour que la pression change brutalement de camp, car si on marque les premiers, ils penseront forcément à défendre leur petit avantage et commenceront à reculer », a analysé le gardien bordelais, bien conscient qu’il faudra aussi, de l’autre côté du terrain, éviter la fébrilité affichée ce mardi à Gerland. Une défaillance que les intéressés ne pouvaient nier, à l’image de Trémoulinas.
« Je pense qu’on a manqué d’expérience de ces grands matchs. On a commis des erreurs, dont deux qui coûtent des buts. Cela peut arriver, mais nous n’étions pas sereins. Nous avons bien joué, avons eu beaucoup de grosses occasions, mais sur nos erreurs, ils ont marqué presque à chaque fois », a déploré le latéral gauche bordelais, au premier rang des joueurs concernés par ces absences défensives. Gageons que « l’expérimenté » Laurent Blanc saura trouver les mots pour mobiliser ses troupes en vue du match retour.