Après la rencontre opposant Montpellier au Paris Saint-Germain dimanche dernier (1-1), le directeur sportif du club de la capitale, Leonardo, s'en est pris vertement à l'arbitre du soir, Clément Turpin, qui a expulsé Mamadou Sakho, et à l'arbitrage français en général. Quelques jours plus tard, le Brésilien a reçu un soutien inattendu, en la personne de Jean-Louis Triaud, président des Girondins Bordeaux. Ce dernier, qui n'a jamais hésité à hausser le ton lorsqu'un arbitre prenait selon lui la mauvaise décision, a estimé que la critique des arbitres devrait être autorisée.
« Je revendique le droit de déclarer ce que je veux sur les arbitres après un match. Aujourd’hui personne n’échappe à la critique — les ministres, les juges, les hommes politiques — et on ne pourrait rien dire sur les arbitres ? Sans l’insulter et remettre en cause son intégrité, on doit pouvoir dire qu’un arbitre est mauvais », a estimé le patron des Girondins dans les colonnes du Parisien. Par le passé, il a souvent eu la dent dure contre les arbitres, et notamment Saïd Ennjimi, et était même passé devant la Commission d'Ethique, comme ce sera le cas pour Leonardo.