Le président de Bordeaux a modérément apprécié les propos d’Alou Diarra qui a récemment indiqué que les Girondins avaient impérativement besoin de recruter pour redevenir une équipe compétitive en Ligue 1.
« Sur la première période du match contre Lens, ça m'ennuie parce qu'il faut recruter onze joueurs ! C'est au-dessus de nos moyens ! Je pense qu'une hirondelle ne fera pas le printemps. C'est peut-être chercher trop facilement les excuses : il y avait les suspensions, les blessures, le poids du passé et maintenant le joueur qu'il nous manque pour être champions du monde ! Il y a ce qu'il faut à la maison. Nous n'avons pas d'obligation de recruter. Quand on est bien classé et que l'on veut préserver ce classement, on a des raisons de recruter. Là, nous sommes huitièmes. On doit se débrouiller avec ce que l'on a. Après, on peut toujours croire au Père Noël. Recruter, c'est un faux débat. Quand j'entends dire que le banc n'est pas bon. Moi, je le trouve bien. Certains se sont révélés, comme le petit Sané ou Cheikh Diabaté, qui a été positif dans ce qu'il a apporté. Le recrutement, c'est toujours le remède quand on ne sait pas quoi faire d'autre. La priorité, c'est retrouver des garçons qui évoluent à leur niveau », prévient très fermement Jean-Louis Triaud. Cela n’empêchera probablement pas Bordeaux de se pencher sur le marché des transferts.