Le président bordelais ne lâche pas le morceau sur le match face au Mans du week-end prochain que la LFP n’a pas voulu déplacer d’un jour.
Samedi, les dirigeants bordelais avaient amèrement regretté que la LFP n’autorise pas le décalage d’un jour du match face au Mans pour permettre aux Girondins de souffler un jour de plus après le match face au Bayern Munich. Une demande refusée par la LFP, qui s’était notamment justifiée par cette réponse : « Le règne des petits arrangements entre amis est terminé dans le football français. On ne règle plus les problèmes d'une journée de championnat sur un coup de téléphone huit jours avant qu'elle ne se déroule ».
Le président bordelais n’a guère apprécié, et l’a fait savoir en jouant quelque peu sur les mots. « Je n'ai jamais bénéficié de petit arrangement entre amis et d'ailleurs ce n'est pas du tout ce qu'on demandait. C’était l’occasion pour la Ligue, avec l'accord de tous, de rétablir un peu d'équité dans le calendrier. Qui cela aurait dérangé que l'on donne un jour de plus au club ? Surtout que dans les textes de la Ligue, il est dit que l'on doit faire en sorte qu'on aménage les calendriers, dans la mesure où personne n'est pénalisé, pour donner un maximum de récupération aux équipes qui jouent la Champions League. Pour les petits arrangements, on dit aujourd'hui, ça suffit. Mais pourquoi aujourd'hui... et qu'est-ce qu'il y avait hier ? », a interrogé Jean-Louis Triaud.
