Bordeaux n’en a pas encore fini avec sa saison, et même s’il existe encore un petit risque de descente, les Girondins peuvent assurer le maintien en prenant un point mercredi contre le PSG. Pour Jean-Louis Triaud l’heure du bilan est arrivée et le président de Bordeaux estime ne pas avoir grand-chose à se reprocher dans le marasme connu depuis 18 mois par son équipe.
« Quelle est la part de responsabilité de Gervais Martel dans la descente de Lens en Ligue 2, ou celle de Michel Seydoux dans le succès de Lille ? C'est ou tout, ou rien ! Je suis trop dans l'affectif ? Je ne suis pas sûr que Wendel soit fou de joie avec moi. Je préfère soutenir les gens plutôt que les engueuler sans arrêt mais je ne me sens pas concerné par la médiocrité des six derniers mois de la saison passée. Si les garçons ne trouvent pas les solutions pour être efficaces, ce n'est pas lié à mon mode de fonctionnement », répond clairement, dans Sud-Ouest, Jean-Louis Triaud lorsque la question de sa responsabilité personnelle lui est posée.