Willy Sagnol était monté dans les tours après le nul concédé par Bordeaux samedi à Lyon, l’entraîneur girondin estimant que l’arbitre avait plombé son équipe, notamment parce qu’il était, comme ses collègues, sous pression en raison du comportement de « certains ». Sagnol visait évidemment Jean-Michel Aulas, lequel a répondu, via Twitter, au coach bordelais, affirmant que ce dernier n’était pas fair-play du tout et se fourvoyait dans son analyse. Jean-Louis Triaud, qui n’a jamais la langue dans sa poche, a cette fois préféré mettre la pédale douce, histoire de ne pas se retrouver dans une polémique assez inutile en cette fin de saison.
« C’est vrai que si la main de Rose sur la tête de Pallois avait été déterminante pour le classement, ça aurait pu nous faire râler, mais c’est comme ça. On a assez dit qu’on avait été avantagés par l’arbitrage en début de saison, on ne pourra pas le dire là. C’est vraiment anecdotique », a expliqué le président des Girondins de Bordeaux, qui ne voit là qu’une faute d’arbitrage et pas réellement plus, en tout cas pas le résultat d’un conditionnement de l’homme en noir par Jean-Michel Aulas. Affaire classée.