Le calendrier a fait une petite farce à Jean-Louis Triaud, puisque le président de Bordeaux, qui est l’un des fers de lance de la bataille contre les avantages fiscaux de Monaco, verra son club recevoir le club de la Principauté ce samedi soir pour le compte de la première journée de championnat. Même s’il ne veut pas mélanger l’aspect sportif et celui plus économique, le patron des Girondins n’a pas l’intention d’abdiquer dans cette lutte lancée pour aboutir à une équité fiscale entre toutes les formations de Ligue 1.
« Le Conseil d’Etat doit se prononcer. Ce dont je suis certain, c’est qu’il faut une issue à ce problème. Cela ne peut pas se terminer sans solution maintenant que la procédure est lancée. On verra bien ce que cela donnera et on réagira comme on le souhaitera le moment venu. J’entends dire que notre combat est perdu d’avance, mais moi, je n’ai franchement aucune idée du résultat final, avoue, dans le Parisien, le président des Girondins de Bordeaux, qui ne lâchera rien, lui qui n’a pas attendu 2013 pour contester l’avantage fiscal de Monaco. J’en ai parlé il y a une dizaine d’années et on dirait que certains ont découvert le problème ces derniers mois ! Je n’ai pas changé d’avis et, que je sache, les avantages des Monégasques sont toujours là. C’est un problème d’équité. Paris a beaucoup investi sur le marché des transferts. Monaco aussi, mais sans toutefois obéir aux mêmes règles que les autres. La situation de Monaco doit être réglée. »