Depuis la démission il y a dix jours de Jean Tigana, certains estiment toujours que l’entraîneur bordelais a été trahi par ses joueurs, ces derniers n’appréciant pas les méthodes de travail de l’ancien technicien girondin, et notamment le fait qu’il ait poussé Michel Pavon sur la touche. Un reproche que Jaroslav Plasil ne veut pas entendre.
« Si je le pensais, je ne serai plus là, j'aurais déjà envoyé ch… tout le monde ! Pour moi, ce n'est pas concevable. Il restait quatre matches. Pour moi, l'entraîneur était confirmé, explique, dans Sud-Ouest, le milieu de terrain tchèque de Bordeaux avant de revenir sur la saison girondine. C'est frustrant. Quand je croise des supporteurs en ville, ils ne sont pas contents. C'est toujours plus agréable quand ça marche, pour nous et pour eux. Notre problème, c'est qu'on n'arrive pas à « tuer » les matches. Encore une fois à Lens, on a les occasions. C'est ce qui nous a fait défaut cette saison. Sans être bons, si on les avait concrétisées, ça changeait les matches et cela nous aurait permis de prendre beaucoup plus de points.»