Cela fait maintenant quatre matchs sans victoire pour Bordeaux, rejoint au score pour la troisième fois consécutive en championnat. Face à Nice samedi, les Girondins pensaient en effet avoir fait le plus dur en ouvrant le score au cours de la seconde période avant de se relâcher quelques minutes plus tard. Et ce n’est pas faute de s’être créé plusieurs occasions franches, notamment ratées par Hoarau. Un nouveau joker grillé dans la course à l’Europe, mais pas le dernier si l’on en croit Francis Gillot.
« Nous devons faire la différence bien avant, avec deux ou trois buts d’écart. Nous ratons le coche en première mi-temps. Nous avons beaucoup plus d’occasions, mais nous n’arrivons pas à concrétiser, a regretté l’entraîneur girondin après la rencontre. C'était moins cohérent en seconde période. Nous arrivons à marquer en premier et comme d’habitude on se fait rejoindre. C’est dommage, il y avait un bon coup à jouer. Il serait temps de s’y mettre pour marquer des buts. Nous ne sommes pas efficaces. Nos adversaires directs n’ont pas gagné, mais à force de laisser passer les occasions nous ne remontons pas au classement. C’est dommage je pense que nous méritions mieux. Il y a eu des satisfactions. Nous méritions de gagner. Azbe Jug (le troisième gardien) a fait un bon match. Il fait un arrêt réflexe sur le but. Il était serein même si ce n’était pas évident. Nous allons continuer à travailler. On sent Guillaume (Hoarau) mieux, mais ce n’est pas suffisant. Le travail va gommer tout ça, mais il ne reste que huit matchs. Il faudra être plus efficace. Il y a beaucoup de centres et de décalages. L'association Hoarau-Jussiê était intéressante. Nous sommes cinq ou six équipes à briguer cette cinquième place, qui reste l’objectif. Ce n’est pas perdu. Mais il va falloir lancer une série. Avec ce que l'on a vu aujourd'hui, rien ne me semble perdu. » Qui a dit que Gillot était de nature pessimiste ?