Mandaté pour gérer la vente des Girondins, la banque Rothschild a tranché dans plusieurs dossiers qui lui sont parvenus ces derniers jours.
Le projet de rachat de l’investisseur local Bruno Fiévet n’a ainsi pas passé le cut, pour des raisons de financement insuffisant. En revanche, le dossier mené par Didier Quillot avec des investisseurs étrangers a lui été accepté, et va pouvoir accéder aux comptes précis du club, dans le but de faire une offre ferme pour le rachat des Girondins. Les données bancaires ne sont actuellement transmises qu’au projet mené par l’ancien président de la LFP, révèle L'Equipe.
Didier Quillot s’appuie sur des investisseurs français et anglo-saxons, dans le but d’éviter le redressement judiciaire, qui est à craindre en fin de mois si rien ne bouge. Pour le moment, le projet porté par Pascal Rigo et John Williams ne semble pas être capable d’aller plus loin, même si le verdict de la banque d’affaires n’est pas encore tombé à ce sujet. La perspective d’une association entre le projet Quillot et celui mené par Rigo n’est pas écarté, afin de donner plus de poids financier à cette éventuelle reprise.