Difficile d’y voir encore très clair dans une situation qui demeure très confuse et capable d’évoluer très vite, mais Gérard Lopez est bien parti pour être le prochain propriétaire des Girondins de Bordeaux.
Alors que l’heure tourne et que le dépôt de bilan approche, l’homme d’affaires a effectué une dernière offre qui pourrait être approuvée dans les jours à venir. Un double accord de principe a été trouvé avec King Street, l’actuel propriétaire, et surtout Fortress, son bailleur qui réclame un remboursement d’au moins une partie de sa dette pour lâcher prise. Il faut dire qu’il y en a pour 40 ME avec les intérêts. Les investisseurs pourraient obtenir une part du capital des Girondins en compensation. Si les discussions sont en bonne voie, encore faut-il l’argent pour cela. Gérard Lopez n’a pas obtenu le financement dans sa totalité, et s’est vu octroyer un délai supplémentaire de quelques jours pour faire parvenir les fonds, un des prêteurs n’ayant pas encore fourni les garanties nécessaires, affirme L’Equipe. Si cela devait se régler, la reprise du club par l’ancien patron du LOSC permettrait d’éviter le redressement judiciaire.
Si le tribunal reprenait la main sur ce dossier avec un redressement judiciaire, le risque serait de tout remettre à zéro, et que le montage financier ne soit finalement pas accepté. Le temps est pourtant compté, car normalement, Frédéric Longuépée a jusqu’à mardi pour déclarer le club en cession de paiement, ce qui lui éviterait de perdre son statut professionnel. Une situation délicate, sachant que Gérard Lopez possède le seul projet de reprise réellement étudiée, les autres n’ayant pas fait le poids. Et si cela venait à capoter, alors les Girondins seraient probablement amenés à repartir de National 3. Autant dire que c’est un véritable quitte ou double qui se joue autour des garanties de financement de la part de l’homme d’affaires luxembourgeois.