Victime d’une fracture d’un os du pied droit, l’attaquant du Paris Saint-Germain Neymar pourrait manquer les trois prochains mois de compétition.
Cette fois, ce n’est plus le match contre le Real Madrid qui est en jeu, mais carrément sa participation à la Coupe du monde. Car la blessure dont souffre l’international brésilien nécessite de la prudence et beaucoup de travail. Demandez donc à l’avant-centre de Bordeaux Gaëtan Laborde qui avait subi le même sort mi-octobre.
« Quand j'ai entendu sa blessure, ça m'a fait bizarre, a réagi le Girondin interrogé par l’AFP. Cinquième métatarsien, comme moi ! Au début j'avais une fissure et puis ça s'est transformé en fracture. Je ne pouvais plus poser le pied par terre. On a opté pour la chirurgie. Je me suis fait opérer le 24 octobre par le Docteur Toulec à la Clinique du Tondu. On met une vis dans l'os pour consolider les deux parties. Après, c'est étape par étape. »
Deux mois et demi minimum
« J’ai pu commencer à poser le pied par terre au bout de deux semaines, s’est souvenu l’ancien joueur de Clermont. On fait beaucoup de soins pour enlever l’œdème avec de la glace. Il faut que l'os se recalcifie. Puis j'ai repris le vélo d'intérieur très tranquillement au bout de trois semaines et j'ai recommencé à marcher. J'ai eu de la chance parce que le pied a bien réagi. Le risque, c'est que le pied regonfle. » Alors mieux vaut se montrer patient avant de rechausser les crampons.
« La course, c'est au bout d'un mois et demi. On monte en intensité progressivement si le pied réagit bien. J'ai eu de la chance, deux mois et demi, c'est un peu plus court que la normale. Ca dépend de chaque joueur. Le pied, c’était nickel. Par contre physiquement, c’était un peu juste, c’est pour ça que la préparation est très importante », a prévenu Laborde, qui ressent encore des douleurs avec la fatigue.