Scène insolite ce vendredi à Monaco, où en toute fin de match, l’ASM a bénéficié d’un pénalty. Vagner Love s’est élancé pour le tirer et, après avoir buté sur le gardien, il a repris le ballon pour le pousser au fond.
Mais l’attaquant brésilien a hérité d’un carton jaune tandis que Bordeaux a bénéficié d’un coup-franc sur le point de pénalty. Cette sanction ne fait aucun doute, en s’arrêtant complètement dans la course d’élan de son pénalty, Vagner Love a eu un comportement jugé antisportif par l’arbitre de la rencontre, qui l’a donc sanctionné d’un coup-franc indirect et d’un carton jaune. Une application un peu trop zélée du dernier règlement de la FIFA sur les pénaltys, qui stipule « qu’un joueur qui prend son élan, s’arrête, feinte la frappe et ensuite tire commet une infraction. Celui qui marque un temps d’arrêt dans sa course d’élan sans feinter non », a ainsi fait savoir le Board, qui répondait ainsi à une habitude brésilienne appelé la « Paradinha » (le petit arrêt), et qui voyait les joueurs multiplier les feintes avant de tirer. Sur cette action, M. Bastien a donc jugé que Vagner Love avait effectué un arrêt dans sa course d’élan et une feinte, ce qui n’est pourtant pas le cas. Au passage, M. Bastien avait pourtant le choix, entre l’entrée dans la surface de Ricardo Carvalho bien avant le départ du ballon, ou l’avancée de plusieurs mètres du gardien bordelais pour bloquer le tir...