Auteurs d'une saison très moyenne, les Girondins de Bordeaux ne cessent d'être critiqués de part leurs résultats décevants et leur jeu soporifique. Au coeur de tout ce vacarme, Jean Tigana, le coach bordelais qui a eu la lourde tâche de succéder à Laurent Blanc et qui ne fait pas l'unanimité parmi les supporters et même certains joueurs de l'équipe. Mais malgré toutes les reproches auxquelles il a dû faire face, l'ancien monégasque n'a pas flanché et a fait savoir à ses joueurs qu'il était le patron, notamment en écartant certains cadres de l'équipe comme Mickaël Ciani ou Marc Planus. Une manière de montrer que dans l'effectif bordelais, tout le monde est logé à la même enseigne et qu'aucun joueur doit se sentir inutile.
« Si je les ai piqués au vif, il n'y a rien de volontaire. Je fais des choix par rapport à ce que je regarde à l'entraînement et ce que je pense positif pour le club. Il y a des joueurs qui réagissent positivement, se remettent en question et travaillent, d'autres qui font la tête, d'autres qui arrêtent de travailler car ils pensent que c'est fini et qui réagissent une semaine après, quinze jours après. On a besoin de tout le monde, personne n'est mis de côté. Les choix peuvent évoluer, personne n'est condamné », a assuré le technicien bordelais à l'Agence France-Presse. En espérant pour le club et ses supporters que ces remontrances pousseront le collectif à réaliser une fin de saison à la hauteur du statut du club. Une dernière ligne droite qui devra débuter par une victoire à Rennes, samedi, lors de la 33e journée de Ligue 1.