Bordeaux connaît un début de saison compliqué. Il faut dire que depuis le titre de champion de France 2009, le groupe présidé par Jean-Louis Triaud ne cesse de s’affaiblir. Cette réalité s’est confirmée durant l’intersaison avec le départ de Jaroslav Plasil vers Catane en Serie A. Ce que regrette Ludovic Obraniak qui appréciait les qualités techniques du meneur de jeu tchèque, un joueur qui était également meneur d’hommes, lui qui portait le brassard de capitaine l’an passé. Pour l'international polonais, l'une des dernières recrues importantes du club aquitain, cela fait clairement beaucoup en peu de temps.
« Dans la vie du groupe, je ne sais pas. Après, il y a forcément des conséquences sur le terrain. Tu ne peux pas perdre ton capitaine et un de tes garants techniques, sans qu’il y ait des répercussions. Il faisait les liens entre l’attaque et la défense. « Jaro » est un super joueur. Même si comme certains le pensent, il ne jouait pas à son niveau, c’est un sacré footballeur. C’est le type de joueur que j’aime bien regarder et avec qui j’ai beaucoup aimé jouer. Forcément, cela pèse. En tout cas sur le plan sportif. Après, j’ai perdu un copain donc cela pèse aussi sur le plan humain. Pour les autres, je ne sais pas, mais c’est sûr que c’est une perte. D’autant plus que nous le perdons dans les dernières heures, donc nous avons quand même commencé la saison avec lui. C’est loin d’être évident de perdre des joueurs en cours », a-t-il déclaré sur le site officiel du club au scapulaire. A force de laisser partir l’ensemble de ses cadres, la formation aquitaine s’est mise en danger. Et qui sait si les derniers tauliers du groupe de Francis Gillot, dont Obraniak fait partie, ne vont pas eux aussi réclamer un transfert cet hiver.