Grand artisan du succès des Girondins de Bordeaux sous l'ère Laurent Blanc, Marc Planus n'a sûrement pas vécu la saison qu'il espérait lorsqu'il a été convoqué pour participer au Mondial en Afrique du Sud avec l'équipe de France. Non satisfait des performances de son défenseur, Jean Tigana n'a pas hésité à écarter celui qui était encore un pilier de l'équipe girondine il y a quelques mois. Un choix que certains trouveront étonnant, surtout que les Bordelais sont loin de faire une saison mirobolante. Mais pour le défenseur des Marine et Blanc, hors de question de jeter l'éponge et son souhait le plus cher reste d'apporter encore beaucoup au club de son coeur, le seul qu'il a connu dans sa carrière de footballeur professionnel.
« Je suis prêt à livrer encore quelques beaux matches à Bordeaux. J’espère que j’irai au bout de mon contrat pour terminer dans ce beau club. Mon avenir n’est absolument pas lié à celui de Jean Tigana. L’an passé, j’ai prolongé jusqu’en 2015 pour terminer à Bordeaux. A ce moment là, je me doutais que Laurent Blanc ne resterait pas. Je savais qu’il y aurait d’autres entraîneurs. J’ai signé dans l’optique de finir ma carrière à Bordeaux. On a des conditions de travail exceptionnelles. J’ai une excellente relation avec Jean-Louis Triaud. C’est un président très proche de ses joueurs. C’est un club qui correspond à la philosophie que j’ai du football, à savoir prendre du plaisir sans avoir une pression excessive. A Bordeaux, la pression est très positive. Maintenant, on ne sait jamais de quoi l’avenir sera fait. Un jour, un entraîneur peut arriver en me disant qu’il ne compte pas sur moi. Mais je vais me battre pour pouvoir finir ici », s'est confié sur RMC le natif de Bordeaux, qui espère donc retrouver rapidement une place de titulaire au sein de la défense girondine. Un souhait partagé par Mickaël Ciani, lui aussi écarté par le coach bordelais lors de la réception de Saint-Etienne, adversaire direct dans la course à la sixième place.