Joueur très expérimenté au sein de l’effectif bordelais, Marc Planus sait qu’il a probablement derrière lui les plus belles années de sa carrière girondine, avec bien évidemment le doublé championnat-Coupe de la Ligue en 2009. Evoquant, dans le Parisien, la chute brutale de Bordeaux depuis ce triomphe, Planus est très réaliste.
« On aimerait viser plus haut, mais pour le moment ce n’est pas possible. On a mal négocié un virage. La qualification ratée pour la Ligue des champions en 2010 a fait beaucoup de mal au club. Les départs de Marouane Chamakh et Yoann Gourcuff ont laissé un vide. On n’a pas su repartir. La septième place de l’an dernier a un peu été l’arbre qui a caché la forêt. On n’a pas tiré la sonnette d’alarme à l’époque. Il n’y avait pas de honte à annoncer que financièrement le club allait faire des sacrifices pendant deux ou trois ans avec la construction du nouveau stade. Il fallait le préciser dès le départ et l’attente des gens aurait été plus cohérente par rapport au potentiel de l’équipe », fait remarquer le défenseur central des Girondins de Bordeaux.