Le discours a du mal à passer à Bordeaux. Comme son entraîneur Francis Gillot, Jean-Louis Triaud ne cesse de demander à ses joueurs de se lâcher offensivement, d’autant que les Girondins se dirigent vers une fin de saison en roue libre. Mais match après match, les Marine et Blanc déçoivent leur président, auteur d’une dernière apparition dans le vestiaire cette semaine. Le dirigeant pourra au moins compter sur Marc Planus, qui semble partager le même état d'esprit, et qui devrait être titularisé ce samedi face à Rennes en raison de la suspension de Carlos Henrique. Oui mais là, construire des actions à Bordeaux, c’est un véritable chantier…
« Je suis persuadé que l'on peut montrer autre chose que ce que nous produisons aujourd'hui, a assuré le défenseur central en conférence de presse. Peut-être qu'un joueur va avoir un déclic dans un match que l'on gagnera parce que l'on aura été costaud. Si l'on arrivait à être plus réaliste devant comme derrière, peut-être que l'on arriverait à gagner nos matches, à prendre quelques points. Le président nous répète que nous n'avons plus rien à perdre. Mais c'est aux joueurs de se prendre en charge. Les gens ne croient plus en nous ? Autant en profiter pour proposer un peu plus de jeu, pour mettre un peu plus de folie sur le terrain et tout jouer sur l'attaque. Peut-être que le public nous suivra, va nous pousser. Dans ces conditions, il faudra accepter que l'on prenne un ou deux buts. Peut-être que l'on va y arriver mais changer de philosophie, c'est un chantier. » Et lorsque l’on sait que les Bordeaux-Rennes sont souvent ennuyants…