Amené à expliquer dans Sud-Ouest son sens du placement et l’art de jouer avec ses qualités et ses faiblesses, Marc Planus a pris en exemple les diverses manières qu’il utile pour contrer les attaquants adverses. A l’attaquant rapide, le défenseur bordelais a opposé le style rugueux de Brandao, qu’il égratigne bien volontiers au passage.
« Je joue avec mes atouts, l'anticipation, le placement. Après, si le mec va à 2000, je vais peut-être prendre deux mètres de retard. J'essaie de l'amener sur le côté et de me fixer un point de rencontre, il ne sert à rien de courir à côté de lui. Mais il ne faut pas se louper. Après, un joueur comme Brandao, c'est plus un joueur de catch qu'un joueur de foot. Il va me mettre un coup de coude, je vais lui en mettre un aussi et voilà », a résumé Marc Planus avant de devoir certainement jouer des coudes également face aux grands attaquants du Bayern Munich ce mercredi.