En difficulté sur le plan financier, les Girondins de Bordeaux ont été relégués administrativement en National 2. La faute à des salaires bien trop élevés selon Marius Trésor, ancien défenseur du club au scapulaire qui regrette la descente aux enfers des Marine et Blanc.
La gestion de Gérard Lopez aux Girondins de Bordeaux ne fait pas simplement hurler les supporters du club au scapulaire. Régulièrement dans la presse, des anciens joueurs prennent également la parole pour dénoncer la situation du club bordelais, relégué administrativement en National 2 en raison de sa mauvaise gestion financière. Malgré cela, Gérard Lopez est toujours aux commandes et ce n’est clairement pas une bonne nouvelle selon Marius Trésor.
Bordeaux joue le titre et l'avoue à demi-mot https://t.co/0YilfEMoOh
— Foot01.com (@Foot01_com) November 24, 2024
Interrogé par la Radio des Collines, l’ancien défenseur des Bleus et des Girondins n’a pas mâché ses mots sur la gestion de Bordeaux. Il regrette notamment les salaires colossaux qui ont été distribués aux joueurs sur les dernières années et ampute cette responsabilité à Gérard Lopez bien sûr mais également à son directeur sportif Admar Lopes, les deux responsables de la crise financière chez les Marine et Blanc selon lui.
Marius Tresor s'en prend à Admar Lopes
« Quand on voit le club maintenant, en National 2, de temps en temps on se pince en se disant que ce n’est pas possible, il s’est passé quelque chose… Et là, j’ai bien peur qu’on y soit pour un petit bout de temps. Si je sentais venir cette décadence ? Avec tout ce qui s’est passé à Bordeaux, je pense que c’était prévisible. On a vu arriver Monsieur Lopez, avec surtout son ami, le responsable du sport, Admar Lopes… Les joueurs qui sont venus aux Girondins de Bordeaux avaient des salaires assez exorbitants par rapport à ce qui se passait avant. On s’est demandé où on allait… Mais on ne pensait vraiment pas que l’équipe allait tomber si bas » a regretté l’ancien défenseur des Girondins de Bordeaux, qui prône désormais la patience avant de revoir le club au scapulaire au plus haut niveau. Car même si Bordeaux est 3e de National 2, la remontée s’annonce longue et périlleuse.