Alors que le championnat a seulement débuté depuis 7 journées, certaines pelouses de Ligue 1 sont déjà à l’extrême limite du praticable.
En cause, l’infection d’un champignon qui a détruit les terrains de Bastia, Bordeaux et Montpellier. Mais pour Pierre Ménès, ce n’est pas juste de la malchance dans la mesure où les clubs français ont du mal à entretenir leur pelouse depuis des années, ce qui n’est pas forcément un problème de moyens financiers.
« Ce n’est pas seulement la faute du champignon. Car le problème ne date pas non plus d’aujourd’hui et d’autres pelouses ne sont pas dans un meilleur état, sans être forcément infectées. Comment ces aires de jeu peuvent-elles être aussi dégradées après seulement trois ou quatre matchs, selon les cas, joués dessus ? Et pourquoi d’autres terrains, comme à Guingamp ou Metz, sont-ils de véritables billards ? Certes, on ne peut comparer avec l’Angleterre, où les clubs investissent beaucoup plus d’argent dans l’entretien de leur pelouse qu’en France », a reconnu le chroniqueur de Direct Matin.
La solution de Ménès
« Mais il y a des millions de chômeurs et on pourrait embaucher des jardiniers pour remédier à ce problème, a-t-il proposé, sans demander aux clubs d’investir des millions comme le PSG. (…) Mais il y a un juste milieu à trouver. C’est comme si on allait assister à un match de tennis à Roland-Garros et que le court était plein de trous. Le plus regrettable, c’est qu’on ne sent pas une volonté farouche de remédier à ce problème, malheureusement récurrent en Ligue 1, même si la LFP est montée au créneau dans la semaine et brandit la menace de sanctions financières. » Un avertissement qui n’inquiète pas le président de Bordeaux Jean-Louis Triaud.