En éliminant Valence en huitième de finale de la Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain a fait « quelque chose de grand, d'historique », selon les mots de son milieu de terrain Blaise Matuidi. Pour autant, le résultat et la manière au match retour (1-1), n'ont pas forcément été à la hauteur de ce que le match aller laissait espérer. Du coup, Pierre Ménès était partagé entre la satisfaction de voir le club de la capitale renouer avec les quarts de finale, et la déception d'un match non maitrisé.
« Il paraît que je suis un romantique du football. C’est Jean-Louis Triaud, le président des Girondins de Bordeaux, qui voit si peu de football cette saison avec son équipe, qui le dit. Certes. Mais autant vous dire que le romantique en a pris un sacré coup, mercredi soir, en voyant le Paris Saint-Germain accoucher, avec les forceps et sous péridurale, de son premier quart de finale de Ligue des champions depuis dix-huit ans. Un match frileux, pénible, tendu, mal maîtrisé, mais avec, au bout, le si précieux sésame pour le top 8 de la plus prestigieuse des compétitions européennes. Pour le PSG version Qatar, c’est une première grande réussite. L’an dernier, première saison, retour direct en Ligue des champions. Bien. Cette année, première saison dans la compétition européenne, et au moins un quart de finale. Très bien, même si le prochain adversaire des hommes de Carlo Ancelotti sera d’un autre calibre que cette équipe de Valence séduisante mais trop pauvre en individualités pour espérer atteindre le palier supérieur », a concédé Pierre Ménès dans les colonnes de Direct Matin. Le PSG peut espérer un quart de finale face à Schalke 04 ou Galatasaray, qui pourrait être plus simple à négocier que face à la Juventus Turin ou le Real Madrid.