En terminant premiers de leur groupe de qualification en Ligue Europa, les Girondins de Bordeaux ont prouvé qu'ils ne prenaient pas cette compétition à la légère. Et avant d'affronter le Dynamo Kiev jeudi soir en seizième de finale, Ludovic Obraniak a avoué s'interroger sur la stratégie de son club, qui a vendu Yoann Gouffran et Jussiê cet hiver, alors que Mickaël Ciani est parti l'été dernier. Le Polonais regrette le manque d'ambition de son club, et se pose des questions sur son avenir au club.
« On a perdu deux joueurs majeurs, dont notre meilleur attaquant, Yoann Gouffran. Jussiê, lui, était un joueur d’une très grande qualité technique. Alors je ne sais pas ce que l’on peut attendre de la seconde partie de saison. On va faire au mieux, mais notre niveau sera moins élevé. Déçu ? Oui, un peu. C’est surprenant et déroutant. Je me dis que, quand on est dans les cinq premiers, qu’on est un club du standing de Bordeaux et qu’on perd un gros joueur, l’objectif, c’est de le remplacer. Financièrement, c’est difficile pour tout le monde, je le sais. Cependant, quand je suis arrivé, on avait l’ambition de rentrer durablement dans le quinté français et de jouer l’Europe. Mais si, chaque année, on te prive de tes meilleurs joueurs, c’est délicat. Cela peut amener à la réflexion. Le message est clair. Les clubs veulent dégraisser et on a des choix à faire », a lâché Ludovic Obraniak dans les colonnes du Parisien. Cet hiver, le très opulent Zenit Saint-Pétersbourg aurait sondé Jean-Louis Triaud pour recruter le milieu offensif, que le patron bordelais ne voulait absolument pas voir partir. Partie remise ?