Nancy demande justice

Les défaites s’enchainent, et certaines ont réellement du mal à passer à Nancy. Celle face à Bordeaux, avec un but vainqueur des Girondins validé bien que le ballon fut très loin de franchir la ligne, en fait partie. Pour Jacques Rousselot, cela commence à faire beaucoup, et même s’il juge la mésaventure trop grosse pour être un complot contre son équipe, c’est indéniablement celle de trop.

« Après Lyon, Marseille, elle est vraiment énorme celle-là, c'est la raison pour laquelle Grégorini s'insurge et crie à l'injustice car le ballon ne rentre pas et en plus il y a une faute de main de Wendel avant. C'est difficile à digérer. On a posé une réserve, je pense qu'elle n'aboutira pas, même si tout le monde reprend les vidéos. Ce n'est pas une erreur technique, c'est une erreur d'arbitrage, d'appréciation. Je veux bien croire que l'arbitre est de bonne foi, tout ça mais la barque est lourde aujourd'hui à l'égard de l'ASNL. On dit toujours que sur une saison, les erreurs d'arbitrage se compensent ou s'annulent mais là, on a un passif relativement lourd. C'est ça qui est terrible. Pour autant, on va continuer notre bout de chemin. J'espère que les directeurs de jeu auront conscience que l'ASNL a été lourdement pénalisée depuis le début de saison et il va falloir qu'il y ait une justice dans ce monde », a demandé sans détour le président nancéen, qui attend visiblement au tournant le premier qui se plaindra d’une décision en faveur de Nancy lors des prochaines journées.