Montpellier et Bordeaux n’ont pas réussi à se départager ce dimanche (1-1), un résultat qui ne fait l’affaire d’aucune des deux équipes, lesquelles vont vivre une fin de saison sans passion, à l’image de cette rencontre.
Battu dans le temps additionnel dimanche dernier par l’OL, Bordeaux avait à coeur de rattraper les points perdus lors d’un déplacement à Montpellier, où il n’est pas facile de s’imposer puisque les Héraultais étaient invaincus à la Mosson depuis le mois de décembre et la victoire de l’ASSE. Disputée sous un beau soleil, cette rencontre était plutôt agréable à suivre, d’autant plus que les buts allaient rapidement être au rendez-vous. Sur un corner tiré par Sertic, Henrique trompait Jourdren d’une belle reprise de la tête (0-1, 24e), donnant l’avantage aux Girondins, et marquant là le premier but bordelais à l’extérieur en Ligue 1 en 2014. Mais, la formation de Gillot retombait dans ses travers, et se crispait aussitôt, ayant du mal à gérer cet avantage. Et sur un coup-franc tiré par Tiéné, Hilton égalisait lui aussi de la tête, trompant Olimpa et remettant Montpellier dans le coup (1-1, 34e). Avant la pause, Bordeaux se procurait une énorme occasion, mais Rolan assurait trop son tir alors que le but était grand ouvert, ce qui permettait à Tiéné de repousser sur sa ligne (41e).
La seconde période était disputée, mais les deux formations avaient bien du mal à ses procurer de vraies occasions. Cabella pensait bien avoir donné l’avantage aux siens à la 62e, mais l’arbitre refusait le but du joueur héraultais en position de hors-jeu. Bordeaux avait un petit avantage aux points, mais n’arrivait pas à le concrétiser, restant même à la merci d’un contre montpelliérain, Niang, entré en seconde période, donnant quelques sueurs froides à la défense girondine, parfois fébrile. Cependant, rien ne se passait et les formations se séparaient sur ce résultat acquis à la pause. Pas de quoi s’enflammer, même si Bordeaux peut quand même avoir quelques petits regrets de ne pas avoir raflé la mise à la Mosson, alors qu’il y avait la place.