La limite entre l’espoir et le désespoir est parfois très mince. Elle peut même se résumer à un temps additionnel, et ce n’est pas Bordeaux qui dira le contraire. Car en menant au score face à l’OL dimanche soir, les Girondins s’assuraient une place encourageante dans le bon wagon européen. Mais les deux buts encaissés dans les arrêts de jeu ont presque anéanti tout espoir côté bordelais, où l’on se demande presque quel objectif peut encore motiver les hommes de Francis Gillot. Il faut pourtant croire que Bordeaux fait des envieux cette saison, à l’image de son prochain adversaire Montpellier et de son président Louis Nicollin.
« Nous recevons Bordeaux dimanche, cela ne va pas être de la tarte malgré leur défaite contre Lyon, a prévenu le dirigeant sur France Bleu Hérault. Ensuite nous allons à Nantes, et nous recevons Valenciennes, ce sont des matches à ne pas perdre. Je préfère être Bordeaux quand même. Premièrement, ils sont mieux classés, et deuxièmement il y a plus de potentiel à Bordeaux qu’à Montpellier. » Un succès montpelliérain réduirait l’écart entre les deux équipes à quatre points.