Pour la troisième fois en un peu plus d’un an, Bordeaux aura le triste privilège de se rendre à Saint-Etienne pour un tour d’une Coupe nationale. Déjà éliminés dans le Chaudron en 16e de finale de la Coupe de la Ligue cette saison (3-1) puis en 1/8e de finale de la Coupe de la Ligue en 2010, les Girondins se rendront chez les Verts au mois de janvier à l’occasion du 32e de finale de la Coupe de France. Un nouveau déplacement dans le Forez dur à digérer pour Jean-Louis Triaud, qui sait que cette compétition demeure pour le moment le meilleur moyen d’accrocher l’Europe pour sa formation.
« J'ai cru que c'était une blague. On sait que pour exister dans cette compétition, il faut battre des « gros » mais on n'est pas obligé de les jouer à l'extérieur dès le premier tour. On aura des choses à faire oublier. Sauf une demi-finale perdue contre des amateurs (contre Calais, en 2000) qui est restée dans les mémoires, nous avons rarement fait carrière dans cette compétition. C'est un titre à gagner, qui peut amener à l'Europe », a demandé dans Sud-Ouest le président bordelais, conscient que la route jusqu’à la finale semble déjà semée d’embuches.