29 matches de championnat la saison dernière sans un seul but marqué ! C’est la cruelle statistique de Nicolas Maurice-Belay à Bordeaux. Un chiffre assez représentatif de la carrière du milieu offensif formé à Monaco dont les qualités de percussion sont pourtant indéniables. C’est d’ailleurs ce qui avait incité Francis Gillot à l’emmener dans ses bagages lors de son départ de Sochaux à Bordeaux en 2011. Un transfert qui aurait dû permettre à « NMB » de franchir un cap au niveau efficacité. Car l’ancien Sochalien n’a pas non plus pris pour habitude de nourrir son compteur de passes décisives. C’est pourquoi Maurice-Belay avait tenté la saison dernière de se montrer plus efficace au détriment de ses qualités de dribbleur, en vain. Cette année, il ne refera plus la même erreur.
« Je me sens mieux parce que je suis revenu à ce que je sais faire, c’est-à-dire percuter, a confié le milieu de 28 ans à Sud-Ouest. J’essaie toujours de faire du mieux possible avec mes qualités premières. Quand Benoît (Trémoulinas, parti au Dynamo Kiev) était là, je pouvais soit jouer avec lui, soit éliminer mon adversaire. Mais cette situation où je suis seul dans le couloir, ça ne me déplaît pas. Cela amène moins les milieux adverses et ça me permet de jouer les un contre un que j’apprécie. » A l'approche du déplacement sur le terrain d'Evian-Thonon-Gaillard ce samedi, Maurice-Belay se souvient certainement qu'il avait offert une passe décisive à Cheikh Diabaté en finale de Coupe de France face à l'ETG.