Tombeur de Toulouse, Lille et Lyon ces dernières semaines en championnat, Bordeaux va tenter de remettre le couvert ce samedi sur le terrain de Montpellier. Une perspective alléchante pour les joueurs girondins, qui se mêlent enfin à la lutte pour l’Europe après une première partie de saison catastrophique. En dépit du caractère spectaculaire de leur récente victoire à Lille (4-5), Nicolas Maurice-Belay n’est pas dupe. Pour l’ailier du club au scapulaire, son équipe n’est pas là pour faire le jeu, et cela ne le dérange pas le moins du monde tant qu’il y a les résultats au bout.
« Le début de saison était très difficile, on avait un peu honte, c'est mieux ces derniers temps. C'est toujours dû aux résultats. Quand tu gagnes, même si des fois il n'y a pas la manière, c'est toujours positif et tu as toujours le sourire. Ce qui a changé, c'est qu'on prend moins de buts et qu'on en marque plus. Il y a aussi le facteur chance qui nous aide beaucoup. Par exemple, ce match contre Lyon ressemblait plus à un 0-0 et on a su marquer sur coup de pied arrêté, ce qui a fait toute la différence. Notre priorité est de rester dans cette continuité et en même temps jouer les trouble-fête jusqu'à la fin de saison. Notre collectif fait notre force, on se bat les uns pour les autres. Même si nos matches ne vont pas être d'une qualité technique très bonne, au moins on va essayer d'être le plus emmerdant pour l'adversaire. On est plus une équipe typée "0-0" en attendant un contre qu'une équipe conquérante », a expliqué l’homme du couloir gauche bordelais, qui espère bien mettre cette efficacité nouvelle à contribution dès samedi contre Montpellier.