La récente conférence de presse tenue au ministère de l’Intérieur sur les problèmes de sécurité dans et autour des stades de football a mis en fusion le monde des supporters, et notamment ceux des cinq clubs cités : Bordeaux, Lyon, Montpellier, Nice et Saint-Etienne. Du côté des Girondins, les UltraMarines s’offusquent que l’on puisse parler de hooliganisme.
« Une certaine classe politique a manifestement décidé de faire la chasse aux Ultras et aux supporters. Il n'y a jamais eu aucun problème de racisme à Bordeaux dans les tribunes depuis vingt ans. La vérité, c'est que Bordeaux figure dans cette fameuse liste de cinq clubs car nous sommes une des tribunes d'Ultras les plus anciennes et les plus actives de France, nous avons 1000 adhérents, 3000 sympathisants (…) Ce qu'ils ont trouvé pour nous accuser de hooliganisme, c'est les fumigènes. C'est vrai, il y en a quelques-uns. Mais je tiens par ailleurs à préciser qu'une grande partie des interdits de stade bordelais le sont en raison de la détention de quelques grammes de cannabis lorsqu'ils ont été fouillés par la police (…) Et je ne parle même pas de celui qui est accusé de hooliganisme parce qu'il a chipé la casquette d'un supporter de l'équipe adverse », fait remarquer, dans Sud-Ouest, Laurent Perpigna, porte-parole des UltraMarines.