Les Girondins ne sont pas morts, la DNCG va trancher

Les Girondins ne sont pas morts, la DNCG va trancher

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L’avenir d’un club mythique du championnat de France est en jeu. Les Girondins de Bordeaux jouent leur survie devant le tribunal de commerce, qui a prononcé un redressement judiciaire évitant pour le moment aux Girondins un dépôt de bilan. En attendant le verdict de la DNCG ce jeudi.

Tout un peuple tremble depuis plusieurs semaines. Après l’échec des discussions entre Gérard Lopez et Fenway Sports Group dans le cadre du rachat du club au scapulaire, les Girondins de Bordeaux, qui ont près de 100 millions d’euros de dettes, semblaient proches du dépôt de bilan. Le FCGB a communiqué la semaine dernière et a entériné sa rétrogradation en National 1, en attendant de passer devant le tribunal de commerce puis devant la DNCG. Bordeaux, qui a résilié les contrats de tous ses joueurs, passait ainsi ce mardi 30 juillet devant le tribunal de commerce en leur demandant de procéder à un redressement judiciaire. Celui-ci a procédé à l’audition des Girondins de Bordeaux et a ensuite validé la demande de Bordeaux, évitant pour l’instant le pire scénario à tout un club, à savoir la liquidation judiciaire, selon les informations rapportées par Sud Ouest. Les Girondins ont donc obtenu gain de cause et vont pouvoir présenter devant la DNCG dans quarante-huit heures.

Bordeaux va présenter un budget pour rester en National 1

Présents pour représenter les Girondins de Bordeaux devant le tribunal de commerce, le directeur général du club Thomas Jacquemier et l’avocat Laurent Cotret ont gagné la première bataille, mais pas encore la guerre. En effet, ce redressement judiciaire signifie simplement que Bordeaux présente des garanties financières suffisantes qui seront précieuses pour passer l’obstacle le plus coriace, à savoir celui de la DNCG ce jeudi 1er août. C’est le gendarme financier du football français qui va trancher et ainsi décider, à environ deux semaines de la reprise des championnats, si Bordeaux va pouvoir assurer le financement de sa saison au troisième échelon du football français. A l’heure actuelle, les 90 millions de dettes ont été gelées, et Bordeaux a désormais une période probatoire de six à dix-huit mois pour négocier des abandons de créances, des diminutions ou des reports jusqu’à une période de dix ans avec des créanciers, comme le rapporte le journal local. Un redémarrage en National serait déjà un moindre mal pour un club qui fait tout pour ne pas disparaître de la carte du football français.