Les Girondins de Bordeaux sont quasiment condamnés à la Ligue 2 avant la dernière journée de championnat prévue samedi prochain à Brest. Certains dossiers sortent déjà sur le fonctionnement du club, et ça fait beaucoup jaser.
Les Girondins de Bordeaux, derniers de Ligue 1 à l'aube de la 38e journée, sont au bord du précipice. Les hommes de David Guion ont encore un match à disputer sur la pelouse du Stade Brestois, mais peu d'espoirs existent. Avec 28 points au compteur et trois points de retard sur Saint-Etienne (19e) et le FC Metz (18e), couplés à une différence de buts problématique (-41), il faudrait un petit miracle pour voir les Bordelais encore en Ligue 1 la saison prochaine. Forcément, la situation chaotique autour de ce club historique du championnat de France fait rager les fans. Si les performances sur le terrain sont plus que décevantes, que dire de la gestion du club ? Girondins4Ever nous en apprend plus sur certaines méthodes employées en interne. Et ça a de quoi faire peur.
Des choix catastrophiques qui se payent
C'est terminé. [0-0] #FCGBFCL pic.twitter.com/jPogTKCCiU
— FC Girondins de Bordeaux (@girondins) May 14, 2022
En effet, on apprend via Girondins4Ever que beaucoup de choses négatives ont commencé après la nomination de Vladimir Petkovic l'été passé. Le site pro-bordelais indique notamment que le Suisse était le « le pire coach de l’histoire des Girondins de Bordeaux » et que ses compositions et choix tactiques étaient une catastrophe. Sur sa lancée, Girondins4Ever parle aussi du préparateur physique du début de saison... « Antonio Calado a innové au Haillan ! A l’entraînement ou en match, des bains de bouche avec du vinaigre de cornichon pour éviter les crampes ont été essayés. Il y a quelques semaines, un ancien membre du staff médical nous confiait : « Dès l’arrivée des joueurs à l’entrainement le matin, un jus de betterave était presque imposé aux joueurs ». S’il voulait une méthode de grand-mère, il aurait dû frotter les joueurs avec des orties, ça les aurait peut-être fait réagir sur le terrain ». Mais ce n'est pas tout, puisque l'attitude de Vitor Pereira, entraîneur des gardiens, était apparemment des plus ubuesques : « Vitor Pereira traîne un double problème de hanche et de genou, ce qui bien entendu est un frein pour bien entraîner les gardiens du club. C’est un peu comme si l’entraîneur de Rafael Nadal était amputé des bras… ».
Un fonctionnement peu orthodoxe à Bordeaux ?
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Outre le plan purement sportif, d'autres secteurs sont apparemment touchés par des difficultés selon Girondins4Ever. Certaines interdictions ont de quoi faire parler, comme celle visant une employée historique du restaurant du château du Haillan, qui était interdite de faire la bise aux joueurs. Des joueurs qui ne pouvaient aussi pas être aperçus à l'entraînement par... les jeunes du centre de formation. Est enfin reproché dans ce long article de Girondins4Ever l'attitude globale des footballeurs de l'équipe première. Exemples, des retards à l'entraînement, des soirées sur Paris pendant le Covid ou encore des hygiènes de vie contestables. Une anecdote est notamment racontée sur une commande spéciale dans un McDonald « : La veille du match à Lyon (branlée 6-1), les joueurs se sont fait livrer pour 350 euros de McDonald ! On espère que le livreur a eu un sacré pourboire. Quand on regarde qui était du voyage, on retrouve des noms connus et ayant fauté cette saison comme Yacine Adli, Abdel Jalil Medioub, Enock Kwateng, M’Baye Niang, Junior Onana… Nous n’avons pas les noms mais nous sommes presque certains que Hwang Ui-jo n’a pas commandé 350 euros de Big Mac. (...) Une nouvelle démonstration de leur manque de rigueur et de leur mauvaise hygiène de vie ». Il est grand temps que la saison se termine aux Girondins de Bordeaux, même si l'intersaison promet d'être mouvementée.