Sauf catastrophe, l’AS Monaco va remonter en Ligue 1 et les joueurs de la Principauté pourraient même fêter cela samedi à l’occasion de la réception de Caen à Louis II. Cependant, ce retour dans l’élite d’un club au statut fiscal pour le moins très avantageux ne fait pas que des heureux et plusieurs présidents de formations de L1 militent toujours pour que l’ASM soit obligée de répondre aux mêmes exigences que toutes les autres équipes. C’est le cas de Jean-Louis Triaud qui estime que Monaco est clairement trop avantagé.
« Que Monaco remonte, c’est une bonne nouvelle, c’est un club pour qui j’ai beaucoup de sympathie. Mais on applique des règles complètement obsolètes, peste le président bordelais. A l’époque, on n’avait le droit qu’à 3 étrangers, maintenant tu peux en prendre 30. Il n’y avait pas la taxe à 75%. (…) Les mesures, en 1968, qui avantageaient un peu Monaco l’avantagent désormais énormément. On peut dire ce qu’on veut sur Paris, mais ils sont soumis aux mêmes règles que moi au moins ! », a fait remarquer, sur RMC, le président des Girondins de Bordeaux, qui garde un oeil attentif à ce qui va être éventuellement fait pour remettre les compteurs à zéro sur le plan fiscal, ou du moins réduire l'écart entre l'AS Monaco et ses rivaux.