Une parole d'homme vaut plus qu'une clause sur un contrat et David Bellion en sait quelque chose. Prêté à Nice depuis le début du mois de janvier, l'ancien Mancunien ne pourra certainement pas prendre part au match face à Bordeaux. Un match important pour lui mais aussi pour le Gym qui voit la zone rouge se rapprocher à grands pas. C'est aussi dans cette mesure qu'Eric Roy faisait part de son agacement de ne pas pouvoir compter sur un joueur qui aurait sans doute apprécié jouer un vilain tour à un coach qui ne lui a jamais fait confiance. Jean-Michel Larqué sur RMC partageait le même sentiment que l'entraîneur de l'OGC Nice même si il admet qu'un accord même oral doit être respecté.
« En fait, je suis un peu sur la même ligne de conduite qu’Eric Roy. C’est vrai que Bellion s’en va de Bordeaux où il ne jouait pas, et un des premiers matches où il est susceptible de jouer, il ne peut pas le jouer non plus. Je serais à la place des dirigeants niçois, je prendrais la précaution de pouvoir faire jouer Bellion contre son ancien club. Apparemment, il n’y a pas eu de clause qui interdise de faire jouer Bellion. Mais comme le dit Gilbert Stellardo, si c’est une parole d’homme, ça se respecte » a déclaré le consultant qui sait que les joueurs revanchards sont précieux dans ce type de rencontre.