Si Jean-Michel Aulas affirme avoir du choix pour donner un nom au futur stade de l’Olympique Lyonnais, ce n’est pas le cas de l’exploitant du nouveau stade de Bordeaux qui sera utilisé pour la première fois ce samedi soir à l’occasion du match entre les Girondins et Montpellier. Et forcément ce bug fait un peu mal, puisque SBA qui gère ce stade affirme avoir contacté plus d’une centaine d’éventuels candidats au naming, mais en vain. Le coût est simple, 3,9ME par an. Aie.
« À l'origine, nous espérions à Bordeaux 3,9 M€ par an sur dix ans. Mais le naming, ce n'est pas simple en France, pour des raisons culturelles que je ne m'explique pas. On ne s'interdit pas d'ajuster le contrat pour la durée notamment. La fenêtre qu'on se donne est d'aboutir pour la saison 2016-2017 », a indiqué, dans l’Equipe, Alexandra Boutelier, membre de Vinci Stadium. Un flop de plus pour le naming en France puisque le Nouveau Stade de Bordeaux, son nom officiel, rejoint le Vélodrome et le Stade Pierre-Mauroy dans la liste des stades sans sponsor.