Ce mercredi, la FFF a pris la décision de valider le maintien des Girondins de Bordeaux en Ligue 2. Un coup dur pour le club de Villefranche-Beaujolais.
La fête est totale à Bordeaux après l’annonce de la FFF, qui a validé le maintien des Girondins en Ligue 2. En revanche, un club est le grand perdant de ce sauvetage in-extremis : Villefranche-Beaujolais, qui espérait profiter de la relégation de Bordeaux en National pour monter en Ligue 2. Le club s’y préparait et logiquement, le sauvetage des Girondins représente un coup dur. Interrogé par RMC, le président Philippe Terrier a fait part de sa colère devant cette situation inédite dans l’histoire du football français, avec un club repêché en Ligue 2 malgré deux avis négatifs de la DNCG, le gendarme financier de la LFP.
Bordeaux sauvé, colère à Villefranche-Beaujolais
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— FC Girondins de Bordeaux (@girondins) July 27, 2022
« J’aimerais arrêter de commenter tout cela. Comparez juste la situation de Sète avec celle de Bordeaux et vous comprendrez que cela n’a ni queue ni tête. Je ne veux plus en parler. Si on pense qu’il y a une justice à deux vitesses… Si Coluche était là, il aurait le mot qui convient pour expliquer la situation. On est des enfoirés, on n’est pas respectés, il n’y a rien de plus à dire. Bordeaux sauvé juste parce que c’est Bordeaux ? C’est plus qu’une évidence. On le voit tout de suite avec la ministre qui s’est réjouie sur les réseaux : "super Bordeaux est sauvé" quand on entend qu’elle n’a pas eu de relations avec Bordeaux avant. Je veux bien essayer de faire semblant d’y croire » a pesté le président de Villefranche-Beaujolais, furax après le maintien des Girondins de Bordeaux en Ligue 2. Et qui va donc devoir rebooster son club pour une saison en National, malgré l’espoir de se frotter à Caen, Saint-Etienne and cie en deuxième division.