En net déficit avant son passage devant la DNCG mardi, Bordeaux doit trouver des solutions pour éviter une rétrogradation administrative. Le président et propriétaire Gérard Lopez a donc accepté de prendre la moitié de la dette des Girondins à sa charge.
Ces prochaines heures s’annoncent capitales pour l’avenir des Girondins. Ce mardi, Bordeaux va en effet présenter ses comptes à la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). Mais avec un déficit estimé entre 40 et 45 millions d’euros, le club aquitain, relégué en Ligue 2, peut cette fois craindre une rétrogradation administrative. A moins que sa direction ne parvienne à combler le trou. Depuis la fin de la saison, Gérard Lopez se démène en coulisse et négocie avec ses créanciers Fortress et King Street.
🔴⚽️Info @20Minutes Accord total entre @gerard_lopez_ et ses créanciers, les fonds d'investissement américains Fortress et King Street, à J-3 de la DNCG pour les @girondins. L'accord doit être signé par toutes les parties dans les prochaines heures 1/7 #Bordeaux #Girondins #FCGB pic.twitter.com/VcLUbdFFEf
— Clement Carpentier (@clementcarpet) June 11, 2022
Le président et propriétaire souhaitait initialement que les fonds américains abandonnent 20 millions d’euros sur la dette totale, mais n’a pas obtenu de gain de cause. Alors selon les médias 20 Minutes et Sud Ouest, l’homme d’affaires, par l’intermédiaire de sa société Jogo Bonito - La Dynamie, a finalement trouvé un accord en acceptant de prendre à sa charge la moitié de la dette, soit 26 millions d’euros. Cette opération permet à Bordeaux de baisser son taux d’endettement, d’augmenter ses fonds propres et de prouver ses efforts à la DNCG.
Les ventes au mercato seront décisives
Bien sûr, cet accord ne sera pas suffisant pour convaincre le gendarme financier. Il faudra encore vendre pour au moins 22 millions d’euros sur le marché des transferts d’ici la 30 juin. C'est pourquoi Bordeaux risque une rétrogradation à titre conservatoire, en attendant de voir si le club peut respecter ses engagements au mercato. Pas de quoi affecter l’optimisme de Gérard Lopez qui espère toujours obtenir le feu vert de la DNCG dès mardi, histoire de vivre un été plus tranquille.