Plongé dans une impasse plus qu’inquiétante, le club des Girondins de Bordeaux peut compter sur la détermination de Gérard Lopez.
L’ancien président du LOSC a vécu des dernières heures compliquées. Entre l’affaire du transfert de Victor Osimhen à Naples, désormais dans le viseur de la justice, et le stop reçu par Bordeaux, l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois a pris cher. Malgré le fait que son offre, associée à Pascal Rigo et à Stéphane Martin, ait été retoquée par les propriétaires de Girondins, par manque de fonds pour mener à bien son projet de rachat, Gérard Lopez ne désespère pas. D’autant plus que le dossier rival, à savoir celui de Didier Quillot, n’a pas non plus été jugé satisfaisant.
« Sauver le club »
« On essaye d'aider un club qui est vraiment un phare dans la région, mais qui est aujourd'hui un peu au bord du précipice. Il y a énormément de bonnes volontés autour du club. On veut d'abord sauver un club à l'histoire incroyable dans le foot français, un club incontournable où sont passés de grands joueurs. On a du mal à imaginer la Ligue 1 sans les Girondins. J'ai découvert qu'on était beaucoup à vouloir sauver ce club. Cela inclut l'administrateur ad hoc, le tribunal de Commerce, Pascal Rigo, Stéphane Martin, le Club Scapulaire, d'autres entrepreneurs... Mon rôle était d'abord de regarder le dossier, aujourd'hui je suis autour d'une table qui inclut aussi Fortress. On travaille maintenant sur une structure qui permettra de sauver le club car le patient est déjà dans un état critique. Je ne pense pas qu'aujourd'hui ce soit seulement une question d'argent, mais une question de temps à disposition et de faire fonctionner quelque chose pour sauver un club. C'est vrai qu'il y a des coûts de fonctionnements énormes par rapport aux résultats qu'il a pu avoir. Je ne m'enflamme pas, généralement, mais si on ne pensait qu'il n'y avait aucune chance de sauver le club, on ne serait pas en train de le faire », a lancé, sur RTL, l’ancien président de Lille, qui sait que le FCGB est au bord d’un redressement judiciaire.