Avec deux matchs à venir face à Dijon et Caen, Bordeaux sait qu’il joue gros, presque plus que face à Lyon ou au PSG. En effet, les Girondins ont pour habitude de livrer de solides prestations face aux formations de premier rang, pour s’écrouler et perdre des points en route contre les équipes de deuxième partie de tableau. Après une belle remontée au classement pendant l’hiver, le club au scapulaire sait qu’il va devoir cravacher pour revenir dans les places européennes dans les neuf derniers matchs. Francis Gillot en est bien conscient, mais estime le défi possible.
« Il reste un quart de championnat. Si dans quatre matches, on a pris quatre points au lieu de 15, ce sera mort. On ne fera le bilan que dans quatre ou cinq matches. On a encore la possibilité de revenir. On peut enchainer trois victoires de suite. Ça bascule vite. On arrête d’en parler et on joue. Parce qu’on en parlait et on ne jouait pas. Je préfère l’inverse », a livré l’entraineur bordelais, bien conscient que des équipes comme Lyon, Lille et Toulouse ont mis le turbo ces dernières semaines et ne se laisseront pas rejoindre facilement.
