Comme à Rennes, les Girondins ont tout donné pour aller chercher le succès face à Valenciennes (1-2). Des victoires qui forgent le moral.
Menés au score, les Girondins ont eu la chance de ne pas avoir été réduits à 10 après la faute grossière de S. Diawara sur Sanchez en première période. Mais en dépit de ce scénario défavorable, qui aurait pu ressembler en tous points à celui vécu à Rennes, les Bordelais ont tenu la barre pour égaliser puis passer devant, les deux fois de la tête. Un redressement de situation que Laurent Blanc a souhaité commenté après la rencontre.
« Nos trente-cinq premières minutes ont été insuffisantes. C'était dû à la qualité de jeu de Valenciennes. On a favorisé le jeu de Valenciennes dans la philosophie avec un jeu qui n'est pas le nôtre, c'est-à-dire que nous avons balancé de grands ballons et jouer les deuxièmes ballons. Dans ce domaine, Valenciennes était supérieur. C'est vrai à la mi-temps, j'ai dit à mes joueurs que si on continuait comme ça, nous n'avions aucune chance de gagner. C'est que nous avons fait. Mais il faut qu'on arrive à gommer les trente-cinq premières minutes. Le résultat est satisfaisant. On était venu chercher la victoire contre Valenciennes qui avait un gros moral après son succès contre Lyon. Avant le coup d'envoi, on a su le résultat de Marseille à Nice (0-2). Ca nous a mis plus de pression. C'était mal engagé, mais on a su inverser la tendance. On a eu la chance, la réussite ou le talent de revenir au score. On a été supérieur à Valenciennes en deuxième période. Marseille a gagné à l'extérieur. Bravo à lui. On a gagné à l'extérieur. Bravo à nous. C'était une journée pour rien. Mais on se rapproche de la qualification pour la Ligue des champions. Il était aussi important de garder notre avance sur les poursuivants », a souligné l’entraineur bordelais, qui sait toutefois, qu’avec sept points d’avance sur Lyon à trois journées de la fin, la Ligue des Champions est particulièrement bien engagée. Au minimum.
