L’arrivée de Guillaume Hoarau à Bordeaux a surpris les observateurs. Tout d’abord parce que l’on ne s’attendait pas à voir les Girondins actifs durant ce mercato hivernal, si ce n’est dans le sens des départs. Mais aussi en raison du profil de leur nouvelle recrue. Hoarau est en effet un attaquant au physique imposant, capable de servir de point d’appui et d’amener une certaine présence dans la surface adverse… tout comme Cheick Diabaté. Les deux attaquants ont donc un profil similaire, ce qui, selon le président Jean-Louis Triaud, ne les empêchera pas d’évoluer ensemble une fois que le Malien sera remis de sa blessure au genou.
« Cheick est un garçon qui, comme tous les grands gabarits, a des problèmes aux genoux. Mais rien qui ne soit alarmant. Je ne suis pas médecin mais je pense qu’il en a encore pour 15 jours avant de reprendre. A priori, il n’a pas grand-chose puisqu’à Lyon (où il est parti consulter le même spécialiste que Landry N’Guemo l’année dernière), ils n’ont pas jugé utile de le garder plus longtemps, a déclaré le dirigeant bordelais dans un entretien accordé à RMC. Mais même s’il était en forme permanente, on ne peut imaginer jouer 45 matches dans la même saison avec le même attaquant. Au-delà de ça, je me demande s’ils ne peuvent pas jouer ensemble. On a déjà vu Guillaume Hoarau décrocher et venir dans le cœur du jeu. Les joueurs de qualité peuvent toujours être associés. » D’autant que Francis Gillot n’a pas énormément de solutions dans ce secteur puisque Jussiê est encore indisponible pour un mois.