A l’occasion d’une conférence de presse, qui s’est tenue ce lundi à Bordeaux, Guillaume Hoarau a évoqué son passage en Chine. Et même s’il n’a pas voulu s’étendre sur ses raisons de signer au Dalian Aerbin en quittant le PSG, puis de repartir vers la Ligue 1 en signant pour six mois à Bordeaux, l’attaquant tricolore a quand même admis que les salaires chinois avaient de quoi motiver un peu, même si sur le plan du football ce n’est pas le cas.
« C’était ma première expérience hors de France. Il faut savoir se lancer dans une nouvelle vie, avec une autre culture, et ce n’est pas évident. On peut être payé autant qu’on veut, mais quand on se retrouve tout seul dans un endroit où on ne comprend pas la langue, même si on peut s’acheter ce qu’on veut, ça ne remplace rien. C’est quand on quitte les bonnes choses qu’on se rend compte qu’elles nous manquent. Je suis courageux donc j’aurais pu faire les trois ans là-bas. Mais ça ne dépendait pas de moi. Je ne peux pas dire d’aller ou non en Chine, mais il faut se préparer psychologiquement. J’essaye d’en garder du positif. J’y suis allé pour prendre des sous, j’en ai pris, et je reviens pour jouer au foot. Toutes les critiques qu’il y a eu, j’en fais abstraction et je reviens sur la pointe des pieds », a expliqué Guillaume Hoarau, qui a six mois pour prouver avec Bordeaux qu’il n’a pas perdu son talent en allant en Chine.