Le défenseur bordelais a retrouvé ses marques, et avoue composer avec Souleymane Diawara une rugueuse charnière centrale.
Arrivé en juin 2005 à Bordeaux, Henrique n’a de Brésilien que la nationalité. Pas de fioritures dans le jeu du défenseur arrivé de Flamengo, qui ne cache pas sa préférence pour les duels physiques plutôt que pour les relances posées. Voilà un point commun avec son actuel acolyte en défense centrale des Girondins : Souleymane Diawara, qu’il partage volontiers. «On ne peut pas dire que nous sommes complémentaires, mais l'important, c'est que notre association fonctionne. Notre truc, c'est d'être méchants, c'est comme ça. On doit impressionner les attaquants, leur faire sentir notre force dès le premier duel. De toute façon, il faut tous les gagner, de la première à la dernière minute. Et quand on récupère le ballon, on dégage pour qu'il soit loin de notre but. C'est ça, être défenseur », résume Henrique dans 20 Minutes.
Une attitude qui permet pour l’instant au défenseur brésilien de reléguer Marc Planus sur le banc, même si la suspension de Souleymane Diawara après son exclusion à Marseille lui permet surtout de retrouver les terrains, peu importe son associé en défense centrale. « C'est ce qui me manquait, d'enchaîner les matchs. Cela va me permettre de gagner des repères, et de progresser », estime Henrique, qui, avec un tel discours, doit surtout aider les Girondins à progresser dans leur impact physique.
