Grosse perte pour Bordeaux, Gérard Lopez doit partir

Grosse perte pour Bordeaux, Gérard Lopez doit partir

Refroidie par la rétrogradation des Girondins en National 2, la Matmut ne prolongera pas son contrat de naming pour le stade de Bordeaux. Un coup dur pour la Métropole qui pousse encore un peu plus pour un rachat du club aquitain et de l’enceinte.

Le « Matmut Atlantique » vit ses derniers mois. L’été prochain, le stade des Girondins devra changer de nom puisque la mutuelle d’assurance, refroidie par la rétrogradation des Marine et Blanc en National 2, ne souhaite pas prolonger son contrat qui expire en juillet 2025. C’est d’abord un coup dur pour le gestionnaire de l’enceinte SBA qui reçoit actuellement 1,9 millions d’euros par an grâce à l’assureur. En tant que partenaires de l’exploitant du stade, Bordeaux Métropole et sa présidente Christine Bost ne peuvent que s’inquiéter.

Un successeur pour Gérard Lopez attendu

« La fin du naming est un manque à gagner, mais ce n'est pas une surprise, a réagi le dirigeante auprès de l’AFP. On peut regretter que Matmut se désengage aujourd'hui. La situation n'est pas aussi bonne que celle qu'on pourrait espérer. Si on regarde le rapport d'activité de SBA, pour 2023, il n'y a pas de signaux de mise sous la porte, et il n'y a en aura pas pour 2024. Si on laisse l'outil en jachère, si on ne va pas chercher des activités, ce ne sera plus tenable. »

« On passe une période difficile, on a un équipement de très grande qualité qui représente un potentiel important. On a envie de croire à la renaissance sportive du club, c'est pour cela que la métropole a consenti à étaler le loyer, a rappelé la présidente de la Métropole. On peut imaginer un repreneur qui peut reprendre le club et le stade... mais plein d'hypothèses sont possibles. Ce ne serait pas l'issue la plus favorable que SBA soit en cessation de paiements. On ne va pas laisser cet équipement non exploité et non utilisé. » En octobre dernier, l’investisseur Bruno Fievet avait confirmé une offre de 100 millions d’euros pour racheter le Matmut Atlantique.