Bordeaux a continué son redressement en championnat grâce à sa victoire contre Montpellier, ce dimanche à Chaban-Delmas, ce qui a évidemment fait plaisir à Francis Gillot. Mais le technicien girondin était loin de faire le malin après ce résultat positif, constatant que ses joueurs avaient quand même des choses à rectifier.
« Je suis soulagé, car on gagne dans la douleur. On maitrise mieux à onze contre onze qu’à onze contre dix. En deuxième période, il y a encore des choses à rectifier, on n’arrive pas à faire la différence. On peut faire le break après le premier but, mais on ne le fait pas, et on a peur de prendre un but à la dernière minute. Heureusement, Ludo (Obraniak) nous fait la différence. Il y a du travail, car à chaque match nous sommes au forceps. Cela fait six matches que l’on est invaincu en championnat, mais c’est toujours tiré par les cheveux (…) Quand on marque, il y a toujours un vent de panique après, et je ne sais pas pourquoi. Je pense qu’il y avait aussi de la fatigue, car le match de coupe d’Europe de jeudi et je n’ai pas fait tourner, avec en plus la chaleur, certains joueurs étaient épuisés à la fin », reconnaissait l’entraîneur des Girondins de Bordeaux, satisfait de la victoire, mais conscient du travail à effectuer.
