Jamais en mesure de jouer la montée cette saison, Bordeaux va repartir pour un nouvel exercice en Ligue 2, à condition que Gérard Lopez trouve les fonds nécessaires pour rassurer la DNCG. Une situation périlleuse liée à la gestion du propriétaire et à la vente du club en 2018.
La saison n’est pas terminée pour Bordeaux. Après le maintien assuré en Ligue 2, le club aquitain doit maintenant préparer son passage devant la DNCG prévu le 19 juin. Un rendez-vous à craindre étant donné que Gérard Lopez a besoin de 50 millions d’euros pour équilibrer les comptes. Autant dire que le propriétaire des Girondins aura du mal à rassurer le gendarme financier. Lui dont la gestion économique suscite toujours autant de critiques. Cette fois, c’est Mickaël Landreau qui s’en est pris à l’homme d’affaires.
En 3 ans comme président-propriétaire du mythique FC Girondins de Bordeaux, @Gerard_Lopez_ aura donc :
— ♠️ Ricola ♠️ (@BouRiko) May 18, 2024
- fait descendre l'équipe première de L1 en L2,
- fait descendre la réserve de N3 en R1,
- fait descendre l'équipe féminine de D1 en D2.
Chapeau l'artiste ! C'est très fort. pic.twitter.com/TC6NdFB0Ig
« La situation des Girondins est catastrophique, a commenté le consultant du Canal Football Club. Evidemment qu'il y a des enjeux politiques et financiers. Je pense qu'aujourd'hui la survie de Bordeaux, c'est s'il y a un nouveau repreneur, un nouvel actionnaire. S’il n’y a pas de changement, ça risque d'être encore plus compliqué parce qu'il y a d’énormes dettes. Les supporters étaient heureux quand Lopez est arrivé mais je pense qu'au niveau gouvernance, c'est catastrophique. Les joueurs, c'est comme toujours, c'est la conséquence de la gouvernance, et pas l’inverse. »
Bordeaux peut regretter M6
Sur le même plateau, Frédéric Antonetti n’a pas défendu Gérard Lopez. Mais le technicien a également pointé du doigt les supporters qui avaient milité en faveur du départ de l’ancien propriétaire M6 en 2018. « Ils se sont trompés, a réagi le Corse. C'était pas mal avec M6. Les supporters sont un peu responsables aussi parce qu'ils ont tout fait pour que ça change. Eh bien ils ont vu le changement et ce que ça a donné... Maintenant, pour une note positive, je dirai que les grands clubs ne meurent jamais, ça reviendra un jour. Il faut simplement les hommes. » Et le plus vite possible pour éviter de tomber de haut.