Les Girondins de Bordeaux ont terminé une saison très décevante en Ligue 2. Le club ne montera pas dans l'élite et a encore des problèmes économiques à régler.
Douzièmes de Ligue 2 au terme de cette saison 2023-2024, les Girondins de Bordeaux ont encore déçu leurs fans et observateurs. Ces derniers misaient sur une montée dans l'élite. Mais rien ne s'est passé comme prévu. Et pire, le club au scapulaire s'est fait peur avec une descente en National un temps crainte. Si le minimum a été assuré, ce n'est pas le cas auprès de la DCNG. Les Girondins vont en effet devoir se présenter devant le gendarme financier très prochainement afin de donner des garanties sur la situation économique du club. Selon Sud Ouest, le passage devant la DNCG de Bordeaux serait d'ailleurs programmé au 19 juin. A Gérard Lopez, décrié, de faire ses preuves. Pour David Gluzman, il y a néanmoins quelques motifs d'inquiétude...
Gérard Lopez, une stratégie qui interpelle
Malgré cette saison compliquée, vous avez toujours répondu présent. Un grand merci à toutes et tous 🫶
— FC Girondins de Bordeaux (@girondins) May 17, 2024
Allez Bordeaux ! 💙🤍 pic.twitter.com/KqQEjtnU2u
Lors d'un débriefing pour WebGirondins, le consultant s'est exprimé sur la stratégie de Gérard Lopez concernant sa gestion du club au scapulaire. « Il a toujours voulu se faire accompagner. Alors, il s'est fait accompagner lors de la reprise par Fortress et King Street. Il a régulièrement cherché un investisseur minoritaire. Il disait qu'il n'a pas vocation à assumer tout seul le train de vie du club. (...) Il le dit depuis le début, lui, sa piste principale, c'est une source de financement externe, que ce soit de la dette, que ce soit un investisseur minoritaire ou majoritaire, et le dernier recours, ce serait lui qui comblerait le déficit et qui financerait la saison. (...)
On commence à connaître les contours psychologiques de notre actionnaire majoritaire. C'est quelqu'un qui est un éternel optimiste. Je pense que c'est quelqu'un qui s’auto-convainc toujours que même s'il n'est pas très organisé, sur un coup de dé, sur un pari, ça va passer. C'est un éternel optimiste, je pense que c'est un parieur. Il ne veut pas attendre, il veut la gratification immédiate ». Au bord du gouffre encore une fois, Bordeaux va devoir combler un déficit de 50 millions d'euros selon notre confrère Vincent Romain. Le temps presse et les amoureux des Girondins ne sont certainement pas au bout de leurs peines.