La situation est catastrophique pour les Girondins de Bordeaux, et c'est Gérard Lopez en personne qui confirme que les options sont très inquiétantes à une semaine d'un éventuel dépôt de bilan.
Propriétaire des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez est au pied du mur. Pour faire court, il a quelques jours pour trouver plus de 40 millions d’euros, sans quoi le club ne pourra plus faire face à ses dettes et sera relégué, ou pire encore. Les discussions avec les éventuels repreneurs de FSG n’étaient pas aussi avancées qu’on le pensait et le groupe s’est retiré. Pour l’homme d’affaire luxembourgeois, la dette contractée mais aussi l’épisode des droits TV qui ne provoquera pas de jackpot financier, ont dégoûter les investisseurs.
Les sommes colossales pour investir à Bordeaux
« D'abord, les coûts de fonctionnement du club et surtout du stade, entre le loyer annuel et les arriérés (42,5 millions d'euros estimés). Puis le deuxième aspect, le plus catastrophique pour nous : la non-décision sur les droits TV. Le foot français vient de prendre une claque et nous, on est en première ligne car en termes de timing, on était en négociations avec des gens pour qui c'était important. Donc FSG s'est retiré », a livré Gérard Lopez, qui semble confondre les droits TV de la Ligue 1 et les éventuels revenus à ce niveau de Bordeaux, qui n’armaient de toute façon pas été colossaux.
Bordeaux va mourir, les joueurs sont au courant ! https://t.co/e1TbSGt1ai
— Foot01.com (@Foot01_com) July 17, 2024
L’heure est donc grave et aucune solution viable ne pointe le bout de son nez. De quoi faire un bilan sans concession de la situation, selon le propriétaire des Girondins, qui pressent tout de même le pire pour son club. Il y voit trois scénarios possibles pour les jours à venir. « Le premier est de trouver un partenaire de dernière minute. On a été approchés par beaucoup de monde mais qui, malheureusement, n'ont pas les moyens. Pour un investisseur qui ne veut pas vendre de joueurs, l'investissement initial est de 200 millions sur les quatre ou cinq années à venir. La deuxième option, c'est la liquidation et la disparition du club. Enfin, il y a l'exemple du sauvetage de type Strasbourg, avec passage dans des divisions inférieures, en se donnant deux trois ans de pause pour reconstruire », a résumé un Gérard Lopez qui ne provoque aucune perspective réjouissante avant le passage devant la commission d’appel de la DNCG mardi prochain.