Mis à pied à Bordeaux en octobre dernier, David Guion n’a pas digéré les conditions de son départ. L’ancien coach des Girondins s’estimait capable d’atteindre la montée en fin de saison. Et pense que le président Gérard Lopez lui a compliqué la tâche.
Nouvel entraîneur de Troyes, David Guion reste marqué par sa précédente aventure. L’ancien coach de Bordeaux avait été mis à pied en octobre dernier après un début de saison loin des attentes. De son côté, le technicien se sentait pourtant capable d’atteindre la montée en fin de saison. Et ce malgré les circonstances défavorables comme le traumatisme de ce match contre Rodez arrêté après la violente intrusion d’un ultra sur le terrain, lors de la 38e journée la saison dernière.
🎥 Les premiers pas de David Guion au Stade de l’Aube !#TeamESTAC 🔵⚪️ pic.twitter.com/59DgS4QI8y
— ESTAC Troyes (@estac_officiel) December 6, 2023
« Il a fallu faire le deuil de cette soirée, de cette absence de montée et la reprise n’a pas été bien appréhendée, a raconté David Guion à L’Est-Eclair, avant d’accabler Gérard Lopez. Le président a souhaité vendre les joueurs "bankables", on a perdu six joueurs du onze, on a reconstruit avec un peu plus de moyens. » Insuffisant selon lui pour atteindre les objectifs fixés.
Guion tacle Lopez
« (...) Le jour où notre tribune de supporters est rouverte, on passe à travers notre match contre Auxerre (2-4). Ça a mis pas mal de doutes, on était quand même l’équipe qui avait le plus de possession, qui réussissait le plus de passes, qui frappait le plus, mais on n’était pas en réussite, s’est-t-il défendu. On cherchait les solutions, à travers de nouveaux principes de jeu. Dix points en douze matchs, ce n’était pas assez pour Bordeaux, mais on était à six points du cinquième. »
« La direction a donc fait ce choix (de le remplacer, ndlr) alors qu’il aurait fallu montrer de l’unité, s’est étonné l’entraîneur notamment passé par Reims. Je suis convaincu qu’on aurait terminé dans le top 5. L’aventure s’est arrêtée comme ça, c’est frustrant quand on choisit son groupe, mais à aucun moment il n’y a eu d’usure. » Pour sa défense, son successeur Albert Riera ne fait pas mieux.